Stratégie de communication web
Posté le 06 mars 2017 | Rangé dans Tutoriaux
Au lancement de votre activité Web, la première question à se poser est la recherche de votre nom de domaine. C’est ce qui permettra de savoir si vous serez visible sur les différents moteurs de recherche, et comment vous serez vu et retrouvés par les internautes. Il faut, comme le nom d’une entreprise, qu’il soit le plus court possible et facilement mémorisable. Petit tour d’horizon des différents points à surveiller…
Que ce soit pour un nouveau business ou pour une entreprise déjà installée, Internet vous offre tout un nouveau secteur à explorer et à dynamiser. Le plus souvent, on essaye d’avoir le même nom de domaine que le nom de l’entreprise (ex : tf1, leroymerlin, …) mais ce n’est pas une obligation. Dans tous les cas, pensez simple, et court ! Le nom de domaine doit refléter votre activité, votre nom de société, en évitant les noms de domaine à rallonge qui deviennent compliqués à retenir (et donc à écrire forcément !).
Si vous démarrez une nouvelle activité, notez toutes vos idées sur un papier, comparez avec votre concurrence locale, nationale voir internationale pour trouver le bon nom. Gardez-vous plusieurs pistes (3 ou 4) sous le coude, parlez-en à vos amis, discutez du nom, etc.
Evitez les noms de domaine compliqués
Votre nom de domaine ne sert pas que sur Google. Il sera véhiculé par plusieurs autres sources comme la carte de visite, le catalogue papier ou marqué sur votre véhicule d’entreprise. Plus il sera court et simple, plus les retours seront meilleurs. Evitez à tout prix les fautes d’orthographes ou une parodie orthographique comme Kdo par exemple.
Si vous n’avez pas le choix, puisque votre souhait se base sur plusieurs mots (prenons l’exemple d’un nom de domaine à trouver pour « Ma terrasse en bois »), vous pourriez l’écrire sous plusieurs formes :
- Avec tirets : ma-terrasse-en-bois.com
- Sans tiret : materrasseenbois.com
- En version courte avec tirets : terrasse-bois.com
- Court et sans tirets : terrassebois.com
Une ancienne stratégie consistait à placer des mots-clefs dans votre nom de domaine, comme par exemple agence-immobilier-paris-18-arrondissement-France-jenesaispasquoi.com – Sachez qu’aujourd’hui il n’y a plus aucune raison de choisir un nom de domaine… Comment dire… Aussi pourri ? bon on va dire aussi long ! Avant, il y a 10 ans maintenant, Google prenait en compte les mots clefs placés dans l’URL (et donc dans le nom de domaine). Ainsi on pouvait espérer ressortir plus facilement sur les moteurs de recherche. Depuis des années Google ne considère plus ces mots-clefs comme étant important : il ne les prend plus en compte. Pire même, Google semble préféré un terme court et simple – pas forcément un mot commun d’ailleurs. La longueur a son importance, privilégiez donc un mot court et facilement prononçable en respectant la langue française (si votre nom est français). Sachez que la longueur moyenne d’un nom de domaine est de 13,1 caractères (source : Keep.The.Line)
Pour vérifier et enregistrer votre nom de domaine, il faut trouver un hébergeur ou un registrer (ovh, amen, 1and1, planetHosteur, … Il en existe plein, ils sont quasiment au même tarif et proposent quasiment les mêmes prestations. Retenez qu’un nom de domaine se loue à l’année (c’est la seule offre proposée, peu importante quel prestataire vous prenez) et coûte dans les 10/15 Euros en moyenne en fonction de l’extension choisie : .fr, .com, .bzh, .ru, …
Toujours pour rester avec mon exemple de terrasse, imaginons une entreprise nommée Terrasse de bois. Je pourrais prendre le nom de domaine terrasse2bois.com – Attention car entre 2, de ou deux (voir d’œufs ^^) il peux y avoir quelques soucis. Idem à l’international avec 2, to, ou two…
Avant de vous ruez sur un nom de domaine, il faut se poser la question de l’extension, à savoir : est ce que je prends un .fr, un .com, un .bzh, un .biz, … ? Ce qu’il faut savoir c’est que lorsque nous réalisons des recherches sur Internet, on passe par Google dans plus de 95% des cas, on ne va donc parler que de lui. Vos recherches, en France, sont faites sur Google.fr (notez bien : .fr chez Google) : Google favorise donc sur ce domaine là les .fr (logique) et les .com qui sont habituellement associés aux sociétés internationales. Optez donc pour une extension classique (.fr ou .com) – sans oublié de voir avec votre activité aujourd’hui mais aussi dans l’avenir.
Prenons un exemple avec mon nom de domaine : pixelcrea.com – j’aurais pu, lorsque j’ai pris ce nom de domaine en 2006, prendre le .fr – au démarrage je cherchais une clientèle locale, avec un secteur géographique très ciblé car je visais surtout la Bretagne, en favorisant les 3 grandes villes autour de chez moi qui étaient Vannes, Rennes et Nantes. Mais j’espérais pouvoir un jour dépasser ce secteur là et pouvoir, en qualité de graphiste freelance, sortir de ma Bretagne, voir même pouvoir travailler à l’extérieur de la France. Gràce à un .com, je peux alors me retrouver plus facilement visible sur les autres moteurs de recherches (ex sur Google.be pour la Belgique, qui, vous l’aurez compris, favorise les noms de domaine en .be et en .com) – malin non ? Pensez donc à l’avenir, et au pire, si vous n’êtes pas sur, privilégiez le .com !
Depuis quelques années, il existe des extensions plus farfelues comme le .bzh, le .tel, le .paris, … Il y a 2 risques par rapport à ces extensions là : au moment où j’écris cet article (Février 2017) Google considère ces noms de domaine comme étant « originaux » et semblerait ne pas les favoriser (en gros ils passent après les .com et .fr) – de plus ces extensions ont tendance à couter cher !
Le quoi ? Le cyber-squatting est le fait de prendre un nom de domaine proche d’un nom de domaine connu afin de profiter de l’image de marque (notoriété) du site principal. Comme exemple que j’aime raconter durant mes formations, le site de la maison blanche aux Etats-Unis est en .org, mais ils n’avaient pas pensés à réserver d’autres extensions. Du coup l’un des plus gros sites pornographiques a pris le .com – donc si on se trompe en écrivant l’adresse on risquerait d’être choqué ^^ ! Réservez donc les extensions les plus proches : je vous invite à réserver, s’ils sont disponibles, les .fr, .com, .eu, .biz, voir même si vous pensez en avoir l’utilité les extensions des pays limitrophes (de, be, it, et les autres) en fonction du nom et de votre activité.
Votre nom de domaine doit être le plus simple possible, le plus court possible, et être avec une extension en fr ou en .com pour avoir les meilleures chances en SEO sur Google (du moins à l’heure actuelle – en 2017 – cela pourrait changer dans les prochaines années vu la diversification des extensions proposées). Essayez plusieurs écritures possibles, avec ou sans tiret, regardez la concurrence et prenez votre temps.
Jacques Danilo
www.pixelcrea.com
Graphiste indépendant depuis 19 ans, photographe et formateur freelance dans le Grand-Ouest. Passionné par le web et les nouvelles technologies, blogueur et entrepreneur, je suis à votre disposition :
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